Kaolack Actu
Nouvelles dispositions du code électoral auprès des personnes handicapées: « Il y’a des points à améliorer » selon Moussa Thiaré
Un atelier d’évaluation du suivi post-élections locales et législatives et de l’application des nouvelles mesures du code électoral auprès des personnes handicapées a réuni les acteurs concernées pendant deux jours à Kaolack.
Ainsi, les obstacles auxquels font face les personnes handicapées pour participer à la vie active ont été épluchés. Selon le secrétaire général de la fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées, malgré les nombreux efforts consentis par le gouvernement, certains points sont à améliorer.
« Certaines personnes handicapées ont rencontré des difficultés à exercer leur droit de vote. Ce qui est un peu regrettable dans la mesure où le Code électoral reste la Loi électoral donc concerne tous les citoyens. Les modifications qui sont apportées nous permettent, en tant que personne handicapée, de bénéficier d’un certain nombre de compensation en vue d’exercer correctement notre vote ».
Toutefois, Moussa Thiaré reconnait que « souvent nous avons dit les raisons pour lesquelles ces droits non pas été respectés. Cela relève d’une part d’un manque d’information de la part des citoyens, que ça soit les présidents de bureaux de vote, que ça soit les forces de défense et de sécurité ou tout simplement des citoyens et d’autre part d’un manque d’information de la part des personnes handicapées elles-mêmes. D’ailleurs c’est pour l’une de ces raisons que nous avons opté pour que les personnes handicapées fassent cette enquête là. Donc une enquête collaborative qui est conduite par des personnes handicapées pour éventuellement évaluer le niveau de mise en œuvre du disposition du code électoral pour l’amélioration de leurs votes », a t-il ajouté.
Pour clore, le secrétaire général de la fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées, rappelle que trois dispositions du code électoral permettent de faciliter le vote aux personnes handicapées. « Cela nous a permis de déterminer un certain nombre de défis qu’il faudra relever : Le premier étant la nécessité de vulgariser les dispositions contenus dans le code électoral. Et c’est la raison pour laquelle nous nous sommes dit à l’avenir, les formations de la DGE à l’endroit des acteurs électoraux devrait comporter cette thématique handicap avec l’accompagnement d’un membre de la fédération; de continuer la sensibilisation à travers les émissions de radio que nous avons organisé mais également à travers des spots de façon fréquentes pour pouvoir toucher le maximum de citoyens; élargir le projet au niveau des autres communes en vue de mieux imprégner les citoyens, les personnes handicapées en premier ».